Ludovia approche. On le sent sur Twitter au tag #ludovia2010 qui apparaît dans le fil de tweets. La pression monte, les billets de blogs se multiplient Pour faire parler de l'évènement qui repose sur ses solides épaules, Eric Fourcaud a invité cette année des "blogueurs" (parmi lesquels des micro blogueurs, c'est plutôt ma catégorie. Là tout de suite je réalise un exploit : en plein déménagement de ma maison qui passe du Nooooooord au Beaujolais, sans connexion internet hormis la 3G, lassée d'attendre que Jolicloud s'installe sir mon eepc, je blogue sur un téléphone dont je tairai la marque tant il téléphone mal. Mais je blogue, il y a une application pour ça). Notre mission, que nous avons presque tous acceptée, est de bloguer, twitter et diffuser les conférences, tables rondes et barcamp de la semaine. J'en salive d'avance et je vais vous dire pourquoi.
L'an dernier, invitée pour parler des clionautes, je me suis retrouvée à la gare de ce trou perdu, seule, paumée. Logée plus loin encore, arrivée avant les navettes supposées nous conduire, j'ai rencontré une équipe organisatrice adorable, un Eric Fourcaud hyperactif, et des compagnons de fortune assez éclectiques mais tous charmants.
Mais c'est le lendemain que j'ai compris ce que je faisais là. L'évènement est double : un colloque scientifique est organisé en parallèle d'une conférence qui rassemble des institutionnels (collectivités territoriales, ministère...), des industriels (fabricants de matériel, de logiciels et éditeurs en tous genres) et quelques profs. J'en étais, Julien Llanas aussi et quelques autres. Ce qui fait qu'en écoutant chacun parler, nous comprenions un peu mieux comment tourne (hum.. Ou ne tourne pas) le monde des technologies éducatives. Je me souviens d'un "camp" au bar sur les ressources numériques... Hallucinant d'écoute réciproque.
J'en espère donc autant cette année et me suis fait un programme aux petits oignons. Je vous en parlerai quand mes gros doigts auront un vrai clavier.
Je vais tout de même profiter de ce billet pour tester ma liberté d'expression. Vous êtes prêts :
JE HAIS MaXICOURS
Maxicours, au vu de la pub qui lui est faite dans Ludovia magasine ou dans le mailing Ludovia, est sponsor de l'événement. Il paye donc en partie ma présence (non ?). Mais je n'ai pas envie de passer sous silence le scandale de ces cours privés qui permettent à ceux qui en ont les moyens de pallier l'insuffisance supposée ou réelle du service public d'éducation. Insuffisance organisée par l'état lui même qui rogne sur le budget éducation (postes, formations etc...) et qui parfois, par le biais de certaines collectivités, paye un abonnement à ces cours privés à tous les élèves (de la région, du département...). Ça, ça m'énerve. Qu'on fasse en sorte que le service public soit mauvais en utilisant plutôt l'argent public à financer le privé, c'est pas nouveau mais ça m'énerve.
J'ai fini mon coup de g... Test (mais je suis énervée pour de vrai).
Deux solutions maintenant :
1- demain rien ne se passe, je vais à Ludovia et vous saurez que je bloguerai sans flagornerie.
2- demain, l'organisation de Ludovia m'appelle et me suggère de rester chez moi parce que Maxicours veut pas me voir. Je lirai les tweets sur #ludovia2010 et je ferai mon potager pour oublier que ce monde capitaliste n'est pas fait pour moi.
Je parie sur le 1, et vous ?
PS en cas de 2 j'aurai le temps de recevoir le technicien qui réparera ma connexion, et j'ajouterai depuis mon ordi des liens vers tous (TOUS) les blogueurs, twitters etc... Qui communiquent sur Ludovia.
Tiens, Jolicloud est installé !
Mise à jour du mardi 24 août 2010
Quelques nouvelles depuis Ludovia :
- C'est la 1ère solution qui l'a emportée : liberté de bloguer.
- Je n'ai pas pris mon eepc parce que je n'ai pas trouvé Jolicloud très facile (il me demande trois fois mes identifiants et mot de passe...)
- J'ai déjeuné avec Monsieur Maxicours (le représentant, pas le chef) qui m'a expliqué le concept. Alors par mesure d'équité je vais préciser mon propos :
JE NE HAIS PAS MAXICOURS
Je hais le fait qu'on utilise de l'argent public pour financer l'accès à des ressources qui ne sont pas meilleure que celles auxquelles les profs donnent déjà accès. Je hais le fait qu'on finance les cours complémentaires de type Acadomia ou Paraschool.
(M'enfin j'aime quand même pas du tout les cours en ligne, on est bien d'accord)
L'an dernier, invitée pour parler des clionautes, je me suis retrouvée à la gare de ce trou perdu, seule, paumée. Logée plus loin encore, arrivée avant les navettes supposées nous conduire, j'ai rencontré une équipe organisatrice adorable, un Eric Fourcaud hyperactif, et des compagnons de fortune assez éclectiques mais tous charmants.
Mais c'est le lendemain que j'ai compris ce que je faisais là. L'évènement est double : un colloque scientifique est organisé en parallèle d'une conférence qui rassemble des institutionnels (collectivités territoriales, ministère...), des industriels (fabricants de matériel, de logiciels et éditeurs en tous genres) et quelques profs. J'en étais, Julien Llanas aussi et quelques autres. Ce qui fait qu'en écoutant chacun parler, nous comprenions un peu mieux comment tourne (hum.. Ou ne tourne pas) le monde des technologies éducatives. Je me souviens d'un "camp" au bar sur les ressources numériques... Hallucinant d'écoute réciproque.
J'en espère donc autant cette année et me suis fait un programme aux petits oignons. Je vous en parlerai quand mes gros doigts auront un vrai clavier.
Je vais tout de même profiter de ce billet pour tester ma liberté d'expression. Vous êtes prêts :
JE HAIS MaXICOURS
Maxicours, au vu de la pub qui lui est faite dans Ludovia magasine ou dans le mailing Ludovia, est sponsor de l'événement. Il paye donc en partie ma présence (non ?). Mais je n'ai pas envie de passer sous silence le scandale de ces cours privés qui permettent à ceux qui en ont les moyens de pallier l'insuffisance supposée ou réelle du service public d'éducation. Insuffisance organisée par l'état lui même qui rogne sur le budget éducation (postes, formations etc...) et qui parfois, par le biais de certaines collectivités, paye un abonnement à ces cours privés à tous les élèves (de la région, du département...). Ça, ça m'énerve. Qu'on fasse en sorte que le service public soit mauvais en utilisant plutôt l'argent public à financer le privé, c'est pas nouveau mais ça m'énerve.
J'ai fini mon coup de g... Test (mais je suis énervée pour de vrai).
Deux solutions maintenant :
1- demain rien ne se passe, je vais à Ludovia et vous saurez que je bloguerai sans flagornerie.
2- demain, l'organisation de Ludovia m'appelle et me suggère de rester chez moi parce que Maxicours veut pas me voir. Je lirai les tweets sur #ludovia2010 et je ferai mon potager pour oublier que ce monde capitaliste n'est pas fait pour moi.
Je parie sur le 1, et vous ?
PS en cas de 2 j'aurai le temps de recevoir le technicien qui réparera ma connexion, et j'ajouterai depuis mon ordi des liens vers tous (TOUS) les blogueurs, twitters etc... Qui communiquent sur Ludovia.
Tiens, Jolicloud est installé !
Mise à jour du mardi 24 août 2010
Quelques nouvelles depuis Ludovia :
- C'est la 1ère solution qui l'a emportée : liberté de bloguer.
- Je n'ai pas pris mon eepc parce que je n'ai pas trouvé Jolicloud très facile (il me demande trois fois mes identifiants et mot de passe...)
- J'ai déjeuné avec Monsieur Maxicours (le représentant, pas le chef) qui m'a expliqué le concept. Alors par mesure d'équité je vais préciser mon propos :
JE NE HAIS PAS MAXICOURS
Je hais le fait qu'on utilise de l'argent public pour financer l'accès à des ressources qui ne sont pas meilleure que celles auxquelles les profs donnent déjà accès. Je hais le fait qu'on finance les cours complémentaires de type Acadomia ou Paraschool.
(M'enfin j'aime quand même pas du tout les cours en ligne, on est bien d'accord)
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