Aujourd'hui il fait beau, j'ai envie de bloguer mais je n'ai rien à dire. J'ai trouvé la solution : faire un billet sur des interviews que j'ai données ces derniers mois (1). J'aime bien être interviewée : je parle de ce dont j'aime bien parler et les journalistes rendent ça intelligent. Si c'est pas beau ça... En plus ça me fait des archives.
Je commence par la dernière en date. Une journaliste de Libération, M. J. Gros, m'appelle un jour pour discuter réseaux sociaux à l'école. Sa démarche était intéressante, intelligente : elle devait parler de la Virginie qui voulait interdire les rapports profs - élèves sur Facebook et voulait donner un aperçu moins caricatural du sujet. Chouette, un journaliste qui ne caricature pas c'est toujours bon à prendre ! (2) Voici donc le compte-rendu qu'elle a fait de nos échanges. A quelques imprécisions près (je ne suis pas "horrifiée" de téléphoner aux familles, j'ai juste l'impression de m'introduire chez eux...) ça résume bien une partie de notre heure d'entretien. Il est inclus dans un dossier plus vaste, "Professeur, veux-tu être mon ami ?" dont vous trouverez une toute petite partie (hélas) en ligne sur le site de Libération.
Ca me rappelle que j'avais aussi été interviewée par une journaliste de Terra Femina qui avait fait du bon travail (ce qui veut dire : rendre intelligent et structuré un propos brouillon et passionné de plus d'une heure... C'est un métier !), à propos de l'enquête d'Orange sur le numérique à l'école. C'est à lire ici.
J'ai retrouvé aussi ce long entretien avec Christine Vaufrey pour Thot-Cursus, divisé en deux parties : Comment enseigner l'histoire aujourd'hui et Les enseignants et le web 2.0.
C'est rigolo de relire tout ça... Voyons voir si ça m'aide à préparer un cours de seconde...
(1) Pourquoi m'interviewer moi ? Plusieurs raisons dont je suis pas sûre qu'elles m'avantagent... D'abord je me suis occupée activement d'une asso qui causait Tice et histoire-géo, et puis j'ai des copains qui connaissent des copains qui connaissent des journalistes qui cherchent des profs à interviewer sur le sujet, et enfin les interviews c'est comme (comme quoi au fait ?), quand vous y mettez le petit doigt vous êtes identifiée comme interviewable et voilà.
(2) Vous fâchez pas, amis journalistes, vous savez comme moi que 1- y'en a des qui caricaturent et 2- Souvent vous êtes tellement dans l'urgence... là elle a mis du temps, M.J. Gros, à rassembler ses infos ! Vive les media qui laissent le temps !
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